la trompe

La trompe de chasse

Le marquis de Dampierre
et l’une de ses trompe

 

Jeudi 17 décembre 2020, l’Unesco a ajouté l’art musical des sonneurs de trompe sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.

Les facteurs de trompes

  • On appelle facteur de trompe les artisans qui fabriquent cet instrument.
  • Les quatre partenaires officiels de la F.I.T.F sont : Cornélius, Fraize Marques, Millienson et Périnet.
  • Il ne faut pas oublier Coueson, Maurice Heinrich, Nicolas poidevin et Pierre de Surrel.
  • On ne joue pas de la trompe, mais on sonne de la trompe de chasse.

Création de la trompe de chasse

  • Deux modèles de trompes apparaissent sous Louis xv. Le premier modèle du marquis de Dampierre fait son apparition officielle en août 1723. Il a 4.05m de longueur déployée et 0.72m de diamètre environ. Cette trompe en Ré est très douce à sonner, mais très embarrassante à tenir, vu son énorme diamètre. Le second modèle est celui de 1729 et il a subi de grandes modifications; la longueur déployée est de 4.545m et elle est enroulée sur deux tours et demi. Le diamètre est d’ environ 0.60m. Lebrun, fournisseur du Roi, a lancé cette trompe en 1729 au moment de la naissance du Dauphin et l’a baptisée « la Dauphine » pour cette raison. Ce modèle a été utilisé jusqu’en 1814, mais il a reçu en 1831 la dénomination de trompe Dampierre ou « à la Dampierre ».
  • En 1817 apparaît la demi trompe à trois tours et demi. Ce modèle fut exécuté par Raoulx et son successeur. Notons cependant que son pavillon a été perfectionné par un ouvrier nommé Périnet, qui a découvert par des essais successifs quelle était le modèle le plus favorable à l’émission du son (1855). En 1831 se généralise cette trompe dite « la d’Orléans » ( trompe utilisée aujourd’hui).
  • La trompe de chasse a été adoptée par la vénerie française sous le règne de Louis xv et l’influence de son maître de vénerie : le marquis de Dampierre. Depuis lors. la trompe de chasse est indissociable de la vénerie. Elle lui doit sa signification et son développement.

Différences avec le cor de chasse

  • La trompe de chasse est accordée en ré, a une longueur de 4,545 mètres et est premièrement destinée à la chasse à courre. Elle doit son nom à Philidor Aîné (il possédait le titre d’Ordinaire de la Musique du Roi sous Louis XIV) qui l’appela ainsi en 1705. Le rythme des fanfares de chasse est principalement le 6/8 tayauté
    ( ex : une noire à la trompe se sonne piquée-tayautée).
  • Le cor de chasse est accordé en mi bémol et n’est pas utilisé à la chasse mais en musique militaire. La différence visible est la coulisse d’accord (petit tube intérieur modifiant la tonalité), sur la branche d’embouchure.
  • La longueur de l’instrument fait que sa tonalité est en ré, quel que soit le modèle.

Le rôle de la trompe de chasse à courre

C’est à la fois un instrument de musique à part entière et l’unique moyen de communiquer du veneur. Répertoriées dans les recueils officiels de la Fédération Internationale des Trompes de France, il existe plus de 3 000 fanfares de chasse dont on distingue les fanfares d’animaux, de circonstances, de lieux et de maîtres. Chaque fanfare a une signification précise et lorsqu’il la sonne, le veneur indique aux autres les péripéties de la chasse dont il est témoin. Le « lancer » annonce que les chiens ont trouvé la voie (l’odeur) d’un animal ; la « vue » sert à prévenir que l’animal de chasse est vu et signale le sens dans lequel il va ; le « bien-aller » indique que les chiens chassent bien leur animal et les encourage.
https://www.venerie.org/fanfares-de-chasse-a-courre/

Publications similaires

2 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.